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samedi 2 novembre 2013

Chers Referers #3

Aujourd’hui, une réponse à quelqu’un qui m’a lu à partir d’un commentaire de son blog, et qui a répondu là bas.

C’est par ici : http://sanidessinateur.blogspot.fr/2013/09/homo-responsable_15.html

J’ai également répondu là bas mais je ne sais pas si le commentaire est bien passé.

Sa réponse à l’origine de la mienne

Je ne juge pas tous les homosexuels comme des êtres immatures et égocentriques, je juge leur revendication de se marier et d’avoir des enfants comme telle. Quant on choisi d’avoir une relation homosexuelle, il faut accepter de ne pas pouvoir faire un enfant avec un partenaire du même sexe, ce sont les règles de la nature. Vouloir singer les hétérosexuels en réclamant le même statut qu’eux et le même droit à l’enfant est un comportement que je qualifie d’immature et d’égocentrique.

L’article dont vous avez posté le lien a été écrit par quelqu’un qui défend l’homosexualité, il ne m’a rien appris de particulier et présente plusieurs inepties, comme le fait que la Bible ne condamne pas l’homosexualité ou que le lobby gay n’existe pas. L’auteur déclare également que l’homosexualité n’est ni un choix, ni génétique, ni acquise, elle est donc inexplicable. On appréciera le niveau de la réflexion.

Tout au long de l’article, l’auteur s’oppose aux généralités, elles sont cependant un exercice mathématique comme un autre. Par exemple, je pense que généralement les homosexuels sont plus narcissiques que les hétérosexuels, ce narcissisme pouvant s’expliquer par le refus de l’altérité, par l’attirance envers ce que l’on est soi-même.

Enfin, les homosexuels qui se suicident ne le font pas tous à cause de l’homophobie, mais aussi parce que ce sont des êtres en souffrance, en mal d’identité. Je vous propose à mon tour un lien vers un site qui traite des causes de l’homosexualité: http://frataelred.free.fr/Enigme_homosexualite.html

Ma réponse

Bonjour,

Je me permets de réagir au commentaire que vous avez publié à propos de l’article que j’ai écris, et sur lequel vous avez dis certaines choses.

Je ne souhaite pas vous prouver que j’ai raison, je voulais juste continuer la discussion qui a bifurqué avec mon article.

Tout d’abord, on ne peut pas vraiment dire que je défende l’homosexualité dans mon article, ni que j’en fasse l’apologie ou une forme de promotion. Je reviens juste sur des contre-vérités que je souhaitais balayer puisque je suis moi-même homosexuel, et que je me confronte au quotidien à chacun des points que j’évoque. Je suis donc plutôt satisfait que l’article ne vous ai rien appris.

Concernant les inepties, pour ce qui est de la bible, je l’ai dit dans l’article, je n’ai pas la compétence pour vous faire mentir. Mais je pense que vous devriez suivre le lien vers la vidéo que je suggère (http://youtu.be/ezQjNJUSraY), je l’ai trouvée assez pertinente (mais elle ne vous apprendra peut être rien non plus).

Ensuite, le lobby gay. Il y a des lobbies partout. Les syndicats sont des lobbies, les industriels sont des lobbies, une association de quartier est aussi un lobby. Chaque fois que vous montez un groupe de personnes partageant les mêmes idées et essayant de faire passer un message, vous créez un lobby (le mouvement LMPT est donc lui aussi un lobby).

Pour ce qui est de la génétique, je ne suis pas rentré dans les détails, c’est vrai. Cependant, réfuter l’exclusivité de deux hypothèses antinomiques n’est pas contradictoires. Lorsqu’on discute de la causalité, on peut admettre que plusieurs causes provoquent les mêmes effets, soit de manière conjointes, soit de manière distinctes. La réponse peut alors tout simplement être “un peu des deux”.
Pour appuyer sur la génétique, la corrélation entre comportement homosexuel d’un de deux frères jumeaux monozygotes et le second frère n’est pas assez forte pour être causale. Je dirai même pire : elle réfute totalement l’exclusivité génétique du comportement puisque l’ensemble des paires de jumeaux avec l’un des deux frères hétéro et l’autre homo est non vide.
Si on considère maintenant l’aspect “acquis”, on peut évoquer toutes les thèses (non vérifiables puisque non reproductibles dans un laboratoire) de la psychiatrie à propos de l’influence du père ou de la mère, voire des frères, soeurs, oncles et cousins, la seule conclusion que l’on a c’est que la plupart des homosexuels ne peuvent pas renoncer à leurs désirs, même après une thérapie comportementale (il y en a qui ont essayé).

Finalement si on remplace “homosexualité” par “aimer les fraises”, on comprend que les goûts sont sans doute acquis, peut être même de manière pré-natale, mais qu’ils sont aussi un peu génétique (nous ressentons tous l’acidité et le sucré de la même façon). Bref, l’homosexualité est effectivement inexplicable en l’état actuel des connaissances et des études sur le sujet, c’est la conclusion que je voulais obtenir de vous à la fin de l’article (et que vous avez obtenue).

La piste génétique pourrait être fouillée à l’heure actuelle grâce à ce qu’on a découvert sur les expressions épigénétiques de certains gènes, peut être qu’on jour on trouvera un ensemble de gènes facteurs de l’homosexualité, mais ne se déclenchant que dans certaines conditions, qu’il faudra alors isoler une par une, et qui varieront certainement d’une personne à l’autre. Il existe par exemple certaines maladies auto-immunes où il peut avoir des porteurs sains sur plusieurs générations, et la maladie ne se déclencher qu’à un certain moment sans qu’on sache trop pourquoi (asthme ?), voilà pour le niveau de réflexion. Notons que je n’ai pas dit que l’homosexualité était une maladie, je parle d’un exemple d’expression de gènes.

Vous avez tout à fait compris l’exercice mathématique dont il est question dans mon article (facile de réfuter une tautologie, difficile de la prouver), on va dire que j’ai la formation pour ça. Par contre je n’ai pas compris le lien avec l’exemple que vous avez placé ensuite.

Enfin, oui, c’est vrai, la plupart des homosexuels ne se suicident pas à cause de l’homophobie, mais l’homophobie y contribue grandement. Elle exacerbe les phénomènes de bullying dont sont l’objet les adolescents homosexuels, elle provoque le sentiment de dégoût de soi-même, et catalyse les questions d’identité auxquelles on se confronte à l’adolescence. Le lien que vous avez donné est assez long à lire, je vais essayer d’en faire le tour dans les jours qui suivent.

Pour terminer, je dirai que l’on ne choisit pas d’être homosexuel ni de tomber amoureux d’une personne de même sexe, on choisit simplement de vivre heureux ou de rester dans l’angoisse, la frustration, et la solitude. On choisit de construire quelque chose avec une personne, de faire le voeux de l’aimer et de la protéger. Je ne comprends pas l’immaturité qu’il y aurait à créer un projet de vie à deux qui corresponde à nos désirs, qu’ils soient affectifs, sentimentaux, ou sexuels.

L’altérité je pourrais en parler longtemps, je vais m’arrêter là pour aujourd’hui.

Merci de m’avoir lu, j’espère ne pas avoir été trop barbant.

dimanche 20 octobre 2013

« Fixer »

On se demande souvent dans la vie, souvent au plus mauvais moment, où est notre place dans la société. Ce qu’on veut faire, ce pour quoi on est doué. La réflexion porte le plus souvent sur un travail, quelque chose qui va rapporter de l’argent, ou sur une passion qu’on développerai pour devenir un expert dans le domaine.

C’est un peut ce qui m’est arrivé. Quand j’étais au collège j’aimais bien l’informatique, alors j’ai fais un bac S. Ensuite, au lycée, je me suis mis à écrire des programmes et j’ai trouvé ça valorisant.

Ensuite, j’ai fais ce qui semblait s’imposer pour moi : je suis allé à la fac pour devenir informaticien « de haut niveau », c’est à dire terminer avec un Master en Génie Logiciel. Un peu parce que c’était la route pré-tracée, un peu parce que ce qui m’intéressait c’était modéliser et résoudre des problèmes avec l’informatique.

Finalement, après avoir travaillé en entreprise, je me suis dit que je m’étais peut être trompé. Peut être que j’aurais dût continuer et faire de la recherche en informatique fondamentale, travailler à résoudre des vrais problèmes, et ne pas être une vache qui pisse du code pour les intérêt d’un client qui ne comprend strictement rien à ce qu’il demande.

Pourtant, j’aime bien rendre service. J’aime bien satisfaire un client en lui fournissant la solution dont il a besoin au moment où il a besoin. Mais je n’aime pas qu’on m’explique ce que doit être mon métier, ou que l’on exige de moi des compétences que je n’ai pas.

Je n’aime pas les openspaces. Je n’aime pas travailler sous des contraintes de budget arbitraires. S’il faut cinq jours pour implémenter la chose comme le client le veut, alors je prendrai cinq jours et pas trois.

On dit qu’en informatique on ne peut pas garantir à la fois les fonctionnalités livrées et le temps de livraison. C’est totalement vrai, pour ma part. Je peux livrer quelque chose de fonctionnel pour une date donnée, mais je ne peut pas garantir ce qui sera dans la livraison si on me donne un délai, qui sera de toute manière toujours trop court pour terminer la tâche.

Alors je suis peut être un mauvais informaticien. Je suis certainement inadapté à la vie en entreprise. Je suis absolument inconstant dans mon travail et j’ai besoin de résoudre de nouveaux problèmes tous les jours, sans pratiquer la même discipline toutes les semaines (oui, l’informatique c’est assez vaste pour que je ne fasse pas la même chose toutes les semaines : modélisation logicielle, architecture système, implémentation, configuration…).

Alors ? Un informaticien médiocre ? Un hyperactif à tendance schizophrène ? Pourquoi c’est toujours difficile pour moi de répondre à la question « Tu fais quoi dans la vie » ?

C’est bientôt mon anniversaire, et à mesure que je me rapproche du quart de siècle, j’en viens à la conclusion déprimante que je ne suis peut-être qu’un « fixer »1. Quelqu’un d’indispensable qui facilite votre relation à l’informatique, un généraliste qui n’est pas expert mais qui a assez de connaissance théoriques pour réaliser rapidement les bricolages nécessaires à l’utilisation efficace (i.e. productive) de l’informatique dans votre quotidien. Quelqu’un qui apparaît comme brillant quand on lui offre un problème et le temps pour le résoudre, mais incompétent de manière générale. Quelqu’un qui est capable de trouver des solutions à vos problèmes, de développer et entretenir ces solutions, mais quelqu’un à qui on ne peut pas confier de responsabilités managériales ou enfermer dans la constance d’un travail répétitif et stressant.

La mauvaise nouvelle c’est qu’aucun travail nécessitant ces qualités n’existe. On externalise tellement l’informatique qu’on se retrouve avec des armées d’experts incapables de communiquer entre elles, et les entreprises n’investissent plus pour embaucher des informaticiens « généralistes » en interne. Des gens capable de faire de la formation, de communiquer et de traduire le travail des experts, quelqu’un qui a la mission de faciliter votre rapport à vos outils, quelqu’un capable de dire « non » à des commerciaux qui viennent vous vendre la lune.

J’ai peut être fait trop d’études, ou je n’ai « pas assez d’expérience » pour obtenir un travail comme ça. La seule chose dont je suis à peu près sûr, c’est que moi, pour ma part, j’y comprends rien en informatique. 

 

Et vous ?


1. Hacker/Fixer : A person (usually possessing thorough knowledge in no single field), who is talented at devising superficial “fixes,” which are nothing more than auxiliary work-arounds for problems which eventually have to be solved “correctly” by a “trained professional”.

Voir aussi : The Fixer’s manifesto.

lundi 14 octobre 2013

Comment avoir un haut ratio avec bittorrent (presque) sans tricher

Ce billet est sponsorisé par l'organisme national de promotion des usages responsables sur les réseaux a-centrés.

Non, Bittorrent n'est pas mort, et le peer to peer c'est même l'avenir pour les nouveaux modes de distribution. En attendant que les maisons de disque s'en rendent compte, prenons de l'avance et expliquons 2-3 bricoles.

Sur la plupart des trackers privés, le ratio est un élément important, voire critique. Sur ces sites de téléchargement, si votre ratio up/down est inférieur à un certain nombre (à priori aux alentours de 1), votre compte est bloqué.

Mais alors, comment s'assurer un ratio confortable ? Quels  sont les secrets de ceux qui réussissent et de ceux qui échouent ? Voici quelques astuces.

Nota Bene : Vous avez besoin d'un navigateur moderne pour afficher les formules dans ce article.

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dimanche 13 octobre 2013

Le monitoring sous Debian avec Nagios et Munin (Puppet en guest star) : de A à Z - Partie 5 : NSCA

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Cet article est le dernier de la série.

Dans l’article précédent, nous avons vu comment configurer Munin pour qu’il collecte des données et affiche ses graphes. Il nous reste à présent à configurer la communication entre Munin et Nagios, grâce à l’agent NSCA.

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samedi 12 octobre 2013

Start spycam on xscreensaver lock

Ever annoyed by those silly people trying to crack by hand your laptop password while your are away ? Never wanted to know who is acting in such kiddy behavior ?

Here is how to set up Motion to start when Xscreensaver is on, and to stop when it is off.

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