20 choses à savoir à propos de l'homosexualité
Par Mathieu le dimanche 7 juillet 2013, 14:15 - Philosophie - Lien permanent
Beaucoup de choses sont dites à propos de l'homosexualité ; parfois à tort, parfois à raison. Cet article tente de faire un petit bilan de ces « on dit » et éventuellement de les corriger.
Ce billet présente mon opinion, il n'a pas pour vocation de présenter un débat contradictoire, simplement d'exposer mon opinion sur un sujet qui me touche et sur lequel j'avais envie depuis longtemps de faire un article. Cet article est une mise à jour d'un article plus ancien : 14 choses à savoir à propos de l'homosexualité.
NB : ce n'est pas un remake des 10 commandements, vous avez le droit d'avoir des points de désaccord constructif sans pour autant que ça remette en cause toute la crédibilité du texte de départ.
1. L'homosexualité n'est pas un choix
L'homosexualité n'est pas un choix, c'est une préférence. On ne choisit pas de préférer les hommes aux femmes et inversement.
C'est une simple histoire de goût, on ne choisit pas d'aimer les fraises et de ne pas aimer les épinards, il en va de même pour préférer les hommes aux femmes - et inversement -, le fait que cela touche à la sexualité créant une réaction de dégoût anormale envers les personnes ayant des goûts différents.
Si on ne choisit pas d'aimer les fraises, on peut par contre faire le choix d'en acheter et d'en consommer. De là vient la croyance que l'on peut « guérir » de l'homosexualité. Oui, si on a décidé qu'aimer les fraises était immoral, on peut décider de se priver de leur consommation.
La responsabilité portée par la personne lors de l'emploi du mot choix n'a donc pas lieu d'être ici, sont donc à bannir les expressions - potentiellement non insultantes - où la sémantique du choix transparaît : « c'est ton choix et je le respecte », « tu fais ce que tu veux, c'est ton choix » ou encore « moi je ne comprends pas ce choix ».
2. L'homosexualité n'est ni génétique ni acquise
Les préférences sexuelles ne sont pas liées au génome. On ne peut pas les relier non plus directement à l'environnement. Il n'y a pas de causes absolues et reproductibles à l'homosexualité.
Les récente études (pour la plupart américaines) sur la question n'ont pas réussi à conclure la présence d'un « gène de l'homosexualité », pas plus que de gène qui vous ferait aimer les fraises.
Personne n'est arrivé non plus démontrer avec certitude la présence d'une influence positive ou négative menant à l'homosexualité dans un environnement familial natal ou prénatal (hormones pendant la grossesse, influence œdipienne du père, influence castratrice de la mère, oncles, tantes, frères et sœurs, animaux de compagnie...). Il s'agit juste d'une préférence, comment savoir d'où ça vient ?
On ne se demande pas pourquoi les enfants n'aiment pas les épinards, puisqu'aucun enfant ne les aime, mais si jamais le vôtre aime les épinards, vous allez vraiment remuer ciel et terre pour savoir pourquoi ?
Cette quête du Graal est également stupide si l'on pense à ces gens qui recherchent une cause à quelque chose qui n'est pas une maladie, ni une anomalie de comportement, ni même un phénomène sociologique ; mais j'y reviendrais dans les paragraphes suivants.
3. L'homosexualité n'est pas une perversion
On ne peut pas mettre l'homosexualité dans la catégorie de la perversion, de l'assouvissement d'une quelconque volonté de dominer, ou même de la manifestation d'un égocentrisme outrancier. Une différence qui peut déranger mais certainement pas une perversion.
Une perversion est, par définition le contraire de l'amour ; c'est une pulsion. Voilà pourquoi l’homosexualité n'est pas une perversion : les couples homosexuels seraient très fortement volatiles et ne revendiqueraient pas le droit au mariage si tel était le cas.
L'homosexualité est la manifestation de l'amour que se portent deux personnes, une relation amoureuse est réciproque, on ne peut pas mettre une relation d'amour sur le même plan qu'une relation destructrice comme la pédophilie.
On ne peut pas par ailleurs rapprocher pédophilie et homosexualité pour la simple et bonne raison que l'une est l'accomplissement d'une pulsion destructrice à sens unique - destructrice pour les autres ou pour soi même - alors que l'autre est juste la manifestation de l'amour que se portent deux personnes majeures (et consentantes, s'il est encore nécessaire de le rappeler).
Rapprocher l'homosexualité de la zoophilie est une connerie pour les mêmes raisons, et c'est également une insulte à notre humanité, comment qualifier de la même manière un acte dégradant pour les deux parties qui s'y adonnent et un acte qui reflète profondément ce qui fait notre humanité, c'est-à-dire l'amour entre deux personnes ?
4. L'argument selon lequel l’homosexualité n'est pas naturelle est un argument fallacieux
Le débat sur la naturalité avérée ou non de l'homosexualité est un débat nuisible. Je suis toujours choqué de voir des partisans d'une plus grande tolérance envers les homosexuels se targuer de démontrer que l'homosexualité est naturelle grâce à des parallèles vaseux avec le monde animal, apportant de l'eau au moulin de ceux dont ils voulaient réfuter les arguments.
Non, ce débat n'a pas lieu d'être, la question de savoir si l'homosexualité est naturelle ou pas, si elle est nuisible pour la survie d'une espèce ou non, est un débat biaisé par son hypothèse de départ.
Dire que l'homosexualité serait ou ne serait pas naturelle nous éloigne une nouvelle fois de notre humanité. Nous ne sommes pas des animaux, alors nous n'avons pas à nous comporter en tant que tels ou de nous interroger sur une quelconque dynamique animale dans laquelle nous voudrions nous insérer. Et s'il m'arrive d'envier la manière dont certains grand singes règlent leurs conflits, je ne connais aucun chef d'état employant les mêmes méthodes. ;)
Certains argumentent qu'une civilisations d'homosexuels s'éteindrait. D'autres partent de la constatation (très osée il faut le dire) que les couples homosexuels sont stériles et donc qu'ils ne doivent pas être encouragés, au profit d'arguments pseudos Darwiniens. C'est une connerie.
Oui, c'est une connerie de penser qu'une population représentant moins de 10% de la population totale peut mettre en péril la survie de l'humanité en influant sur ses schémas sociaux. C'est une connerie pour la simple et bonne raison que l'homosexualité en tant que telle ne remet pas en cause les pratiques hétérosexuelles (qui sont des pratiques naturelles dans le sens qu'elles sont la base de la reproduction sexuée). Comment démontrer qu'une population de 10% de personnes stériles empêche 90% de cette population de procréer ? C'est mathématiquement impossible si on considère l'équi-répartition des deux sexes dans la population. On ne peut pas dire non plus qu'à l'heure actuelle la planète soit en crise des naissances (ou alors dans l'autre sens).
5. La Bible ne condamne pas l'homosexualité
Il y est dit (d'après mes sources) que l'homosexualité est une perversion, que Sodome et Gomorrhe ont été punis par dieu pour avoir péché, etc. Je ne suis pas assez compétent pour répondre à ces arguments.
Voici des sources d'information complémentaire (en anglais) pour tenter d'y répondre :
- Is it true that God hates fags ? (anglais, texte)
- The Gay Debate: The Bible and Homosexuality (anglais, conférence vidéo avec sous-titres français activables)
Nous sommes cependant en droit de nous interroger, sur une religion qui prône l'amour de son prochain, sur le fait d'entendre certains de ses sympathisants lancer le slogan « God Hates Fags ».
6. L'homosexualité n'est pas une maladie
L'homosexualité n'est pas pour la communauté scientifique une maladie, il n'y a donc aucun argument scientifique permettant de dire que l'homosexualité est une maladie mentale - potentiellement incurable.
De plus, les travaux en pédo-psychologie retirent également l'homosexualité comme la conséquence d'une expérience traumatisante et la définisse comme « une préférence au niveau sexuelle qui est multi-factorielle », en clair, elle n'a pas une cause mais un ensemble de causes potentiellement non corrélées et non reproductibles. Une maladie sans cause explicite, et sans capacité de reproduction, ça n'est pas scientifiquement étudiable, sauf peut être au niveau sociologique.
7. La première cause de mortalité chez les adolescents homosexuels est le suicide
La première cause de mortalité chez les adolescents homosexuels, ce ne sont pas les MST mais le suicide.
Ce sont autant de vie gâchées et de familles détruites, c'est également une énorme perte pour la société ; rappelons à ce titre que le fondateur de l'informatique, vous savez le truc avec lequel vous jouez et vous lisez ce texte, cet homme, Alan Turing, était homosexuel et s'est suicidé après avoir subi les persécutions subies à l'époque par les homosexuels en Angleterre.
8. L'homosexualité n'est pas contagieuse
À moins de considérer l'amour comme une grave maladie hautement transmissible, l'homosexualité n'est pas une maladie. Ce n'est pas une maladie mentale, ce n'est pas une perversion, ce n'est pas la manifestation de pulsions, c'est tout simplement la manifestation de l'amour que se portent deux personnes.
Certaines personnes considèrent l'homosexualité comme un comportement contagieux qui risque de pervertir les enfants et les détourner de la voie « naturelle », c'est une bêtise si l'on considère que la proportion d'homosexuels a toujours été constante, la seule chose qui risque d'arriver si l'on banalise l'homosexualité est une chute du nombre de suicide chez les jeunes homosexuels et une diminution des agressions homophobes.
À ce titre, côtoyer des homosexuels n'est pas dangereux pour la santé, et serait même recommandé pour lutter contre une maladie très contagieuse qui provoque des milliers de morts tous les ans : l'intolérance.
9. L'homosexualité n'est pas une mode
Le fait que les homosexuels soient de plus en plus visibles amène certaines personnes à penser que c'est une mode, un phénomène de société, voire un mème.
Ce n'est pas le cas, si les homosexuels sont de plus en plus visibles c'est qu'ils ne se cachent plus, mais ils ont toujours été présents. L'amour ne se décide pas au même titre que la décision d'acheter un vêtement, on n'est pas homosexuel « pour le fun ».
10. Dans un couple, il n'est pas nécessaire que l'un « fasse l'homme » et que l'autre « fasse la femme »
C'est une croyance très répandue et malheureusement colportée par une certaine catégorie de la communauté gay, mais c'est faux ; dans un couple homosexuel il n'y en a pas « un qui fait l'homme et l'autre qui fait la femme ». Les gens qui pensent cela sont bloqués dans un schéma hétéro-centré dans lequel il doit y avoir un dominant et un dominé, une personne affirmant sa virilité potentielle et l'autre jouant un jeu plus timide et réservé.
C'est une idée débile et malheureusement colportée par certains d'entre nous qui revendiquent leur différence en ayant des comportements décalés. Or, la croyance selon laquelle dans un couple d'homme l'un est plus efféminé que l'autre et que dans un couple de femmes l'une est plus masculine est tout simplement un stéréotype malsain.
Il n'y a qu'à voir certains couples hétérosexuels où la femme porte la culotte pour constater que la « sensibilité » d'une personne n'est pas liée à son orientation sexuelle.
11. Les homosexuels ne sont pas plus narcissiques que les autres
C'est une connerie. Si quelqu'un veut bien m'expliquer les raisons qui lui font penser cela je serais ravi de lui démontrer le contraire par quelques contre exemples bien sentis.
On sent d'ailleurs une contradiction poindre : selon la théorie de la plupart des homophobes, les homosexuels sont narcissiques, et dans un couple homosexuel il y en a un qui fait la femme, plus réservé, etc. Comment on peut être réservé et narcissique ?
12. Les homosexuels aussi ont de l'humour
Il n'est pas déplacé de faire une blague sur les homosexuels en présence d'un homosexuel, pas plus qu'une blague sur les blondes en présence de blondes. Oui, on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui, il y a certaines plaisanteries gratuites et profondément blessantes, alors que d'autres sont subtiles et amusantes, même si elles sont stéréotypées, comme doivent l'être toutes les blagues de ce genre.
Donc ne considérez pas que vous devez vous brider en présence d'homosexuels, ce sont des personnes à part entières, et ils savent apprécier les plaisanteries à partir du moment où ce ne sont pas des moqueries. Le simple fait de vous demander si cela peut blesser ou non est déjà un élément qui montre que la personne que vous risquez de blesser peut vous faire confiance.
13. Le mot homosexualité et son étymologie prêtent à confusion
Le mot « homosexuel » renvoi inévitablement au sexe et a une connotation scabreuse. Cette confusion entre l'acte sexuel et le fait d'aimer une personne de même sexe est à mon avis source de beaucoup de malentendus entre les gens qui prétendent que l'homosexualité est une perversion et ceux qui défendent une égalité de droits pour tous les citoyens.
Quand on parle d'homosexualité, on parle avant tout de personnes qui tombent amoureuses. Le mot « homosexuel » ne renvoie pas uniquement à l'acte sexuel mais avant tout à l'amour que se portent deux personnes : la relation amoureuse et éventuellement charnelle entretenue par deux personnes de même sexe.
14. Les homosexuels ne sont pas tous des accros au sexe
On a beaucoup entendu ces derniers temps des opposants au mariage pour tous affirmer que (je cite) « les homosexuels ont fait le choix d'une sexualité débridé, qu'ils n’impliquent pas les enfants dans leurs débauches ! ».
Alors, déjà impliquer des enfants dans des partouzes, que l'on soit homosexuel ou non, c'est puni par la loi et c'est moralement irresponsable. Concernant le choix de la sexualité débridé, si on reprend le fait que l'homosexualité n'est pas un choix et que l'homosexualité n'est pas une perversion, je vois mal comment on pourrait justifier que les homosexuels sont tous des fornicateurs compulsifs.
Il est vrai que certains, surtout les jeunes, ont une période sexuelle assez tourmentée. Cependant, ça m'étonnerai franchement que les enfants aient une quelconque place dans leur esprit à ce moment là. La vrai question à se poser est la raison à ce comportement, qui relève souvent d'un malaise, les années à réprouver les sentiments que l'on éprouvait, à faire semblant, à vouloir être "normal" (i.e. hétéro) amène nécessairement à une période de découverte assez explosive, mais c'est valable pour toutes les passions que l'on enferme. Et puis on rencontre la bonne personne, on trouve un équilibre professionnel et amoureux, et la passion s'assagit pour pouvoir tenir dans la durée.
Précisons également que le schéma : « affirmer quelque chose sur lequel on ne peut qu'être d'accord (intérêt de l'enfant) pour pouvoir placer une opinion sujet à débat (la sexualité débridé) » est un sophisme évident.
15. Les homosexuels ne sont pas tous coiffeurs ou antiquaires
On dit souvent que les homosexuels sont des artistes. Comme les gauchers. Comme les autistes. Comme les tous ceux qui ont un point de vue différent sur le monde, finalement.
Certaines professions sont culturellement plus tolérantes à la présence d'homosexuels sur leur lieu de travail, on cite souvent les coiffeurs, les gens qui font de la télé, les gens qui travaillent dans la mode, ou la vente d'antiquités (Louis La Brocante est-il gay ?).
J'ai une mauvaise nouvelle : c'est un cliché. Il y a des homosexuels partout (we are among you), du plus viril au plus délicat des métiers, que ça soit des hommes ou des femmes, votre orientation sexuelle ne définit pas vos aptitudes pour un certain métier.
Cela définira peut être, à cause de l'imagination collective, certains de vos goûts : vous découvrez que vous êtes homo, un de vos premiers réflexes est de chercher « ce que les homos aiment » pour pouvoir « rentrer dans la communauté » et vous affirmer comme faisant partie d'une autre communauté que celle qui pourrait vous rejeter ; mais cela ne définira pas vos choix professionnels, parce que cette fois-ci ce sont bel et bien des choix.
16. Les homosexuels présentés par les médias ne sont pas représentatifs
Je dirais qu'aucun des stéréotypes des médias ne peut représenter à la fois la communauté dans sa diversité, et la majorité dans sa normalité. À part quelques rares apparitions dans Plus Belle la Vie, tous les homosexuels représentés par les médias sont des clichés. De la grande folle en talons au jeune éphèbe huilé qui danse sur les chars de la Pride, on voit de tout, sauf à ce que les homosexuels sont vraiment : des gens exceptionnels, mais des gens normaux.
Quelques personnes qu'on ne voit pas à la télé :
17. Les homosexuels en couple, ça existe
Aussi étrange que cela puisse paraître, il y a des hommes qui sont en couple avec un autre homme, et des femmes qui sont en couple avec une autre femme, de la manière la plus conventionnelle possible. Il arrive que le gens pensent que les homosexuels ne sont intéressés que par les relations volages ou libertines ; c'est faux.
Les couples d'hommes ou les couples de femmes en sont pas plus instables que les autres, à partir du moment où on leur donne les moyens d'assurer la stabilité de leur foyer. La reconnaissance civil de leur statut de couple au delà de leur statut de colocataire est déjà une première étape.
18. Les familles où les deux parents sont homosexuels, ça existe
C'est sans doute un drame pour certains, mais les enfants qui grandissent avec deux parents du même sexe, ça existe déjà. Un enfant d'une première relation pour quelqu'un qui est bisexuel ou une procédure d'adoption régulière, et les membres du couple se retrouve heureux parents.
Ce qui blesse ces enfants, ce n'est pas le mode de vie de leurs parents, ce qu'ils pourraient faire dans la chambre à coucher, ou simplement le « manque de repères du sexe opposé », mais c'est bel et bien le regard sur leur famille que portent ceux qui se considèrent normaux.
À l'attention de ceux qui « défendent la famille », condamner ces enfants à se sentir rejetés de la même manière dont l'ont été leurs parents, ce n'est pas légèrement débile ?
19. Le lobby gay n'existe pas
On vous a menti : le lobby gay, branche de la franc-maçonnerie sataniste n'existe pas. Ce qui existe, ce sont des associations qui essaient à leur niveau de produire du bonheur pour tous ceux qui se sentent exclu à cause de leur orientation sexuelle, de leur genre, ou de leur dégoût vis à vis d'eux-même. Imaginer une organisation supra-nationale visant à mener l'humanité à sa perte en convertissant chaque homme et chaque femme sur la planète en un individu asexué et sans genre, c'est pas un peu excessif ?
Encore une fois, le « lobby gay » n'existe pas plus que le « lobby noir » existait au moment de l'apartheid, ou que le « lobby féministe » quand les femmes ont eu le droit de vote. Chaque personne a le droit à l'expression, et si le lobbying c'est porter ses souhaits pour une société meilleur, alors nous faisons tous du lobbying tous les jours.
20. Et vous ?
Et vous, comment vous sentez vous vis à vis de ces points ? Pensez vous être en accord ou en désaccord avec les points exposés ? Pensez vous que vous n'avez pas à changer de comportement ?
Et dans tous les cas, pourquoi avez vous cette opinion ?
Commentaires
La bible dit que l’homme ne couchera pas avec l’homme comme il couche avec la femme
Bonjour, et merci pour votre commentaire.
La bible est correcte sur ce point, il est tout à fait vrai que cela ne se passe pas exactement de la même façon selon le sexe du partenaire considéré, mais je ne veut pas rentrer dans un débat technique, et la documentation à ce propos est abondante sur Internet.
Pour continuer dans les citations bibliques, voici des articles que je n’ai pas le temps de traduire mais qui sont accessibles à ceux qui comprennent l’anglais, ou qui savent utiliser un traducteur automatique :
D’ailleurs, vous n’avez sans doute pas pris le temps de regarder la conférence (sous-titrée en français) dont le lien est dans l’article : The Gay Debate: The Bible and Homosexuality (activez les sous-titres originaux en français en cliquant sur la roue dentée en bas à droite, la traduction automatique est de mauvaise qualité).
C’était très intéressant.! Merci.
J’ai une question, j’approuve tout à fait le fait que deux personnes quelles quelles soient puissent s’aimer. Mais il faut reconnaître qu’il est difficile d’accepter le fait de ne pouvoir procréer. Dorlotter son propre enfant n’a pas de prix. Je sais que l’adoption existe mais il est évident que dans la vie on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Je me laisse supposer que vivre dans le mensonge et par le mensonge est quelque chose d’horrible. Mais qu’elle voix ? Quel choix de mentir ou non doit-on prendre pour avoir l’impression d’accomplir sa vie ? Le choix s’emblera évident pour certain, mais pour d’autre il s’agit d’un dilême dont aucune réponses ne peut être données pour éviter les pots cassés de son existence et de quoi (il/elle) veut tendre. J’aimerai votre point de vue sur la question :-) Merci
Bonjour et merci pour votre commentaire.
Si j’ai bien compris votre question, ça se résume à faire un choix entre « faire semblant et avoir une relation avec une personne de sexe opposé pour obtenir un enfant » ou « accepter le fait de ne pas avoir son propre enfant et partir au combat de l’adoption ou de la PMA à l’étranger ».
Concernant le choix d’avoir un enfant, je pense que c’est une question que l’on ne peut se poser qu’individuellement. C’est une histoire de coeur dans laquelle les préférences sexuelles ne sont finalement qu’un obstacle qui se met sur la voie, mais ce n’est pas plus insurmontable que pour un couple ayant des problèmes de fertilité, si ce n’est le regard et le jugement des autres.
Vous parlez d’ailleurs de « dorlotter son propre enfant », mais cela sous-entend qu’un enfant adopté n’est pas « son propre enfant » ? Au sens strictement biologique c’est exact, mais la construction de la relation parentale va au-delà des considérations biologiques, pour le meilleur (accepter d’élever au sein du couple un enfant issu d’une relation extraconjugale, adoption de l’enfant du conjoint, adoption d’un enfant par le parrain ou la tante suite au décès des parents, etc) et pour le pire (déni de grossesse, accouchement sous X, etc).
La loi française appuie d’ailleurs dans ce sens : dans le cas d’une adoption, la filiation originale est remplacée par la filiation des adoptants, et il n’y a pas de différence au niveau de l’état civil entre un enfant « biologique » et un enfant adopté.
Merci de m’avoir lu. :)
Merci pour votre réponse claire et structurée. En définitive aucune route n’est sans obstacle, et l vie ne serait pas intéressante si ce n’était pas le cas :). Et vous avez raison la liaison parentale reste la même quel que soit la filiation biologique qui nous lie à cet enfant. Et oui le bonheur et relatif à chaque personne et nous sommes en seul maître sur le fait de nous permettre d’y acceder.
Merci encore de m’avoir répondu ce fut très instructif. Merci :)
Merci. En effet, il existe beaucoup de clichés à ce sujet. Pour ma part, j’ai vécu comme un hétéro pendant plusieurs années. Je vivais la vie de quelqu’un d’autre et faisais semblant. C’était horrible. Quand j’ai fait mon coming-out on m’a en effet parlé de choix. Non ce n’est pas un choix d’être quelque peu en marge de la société. J’aurai adoré être l’archétype du mec hétéro viril. Et non, je n’ai pas été déçu par les filles.
Une chose dont je voudrais parlé c’est l’identité gay. Ce que je veux dire par là c’est qu’à partir du moment où j’ai révélé mon homosexualité c’est comme si j’avais changé d’identité. Surtout de la part de mes amies avec un “e”. Les filles ont complètement changé leur comportement vis-à-vis de moi. D’un coup j’ai l’image du mec super ouvert d’esprit surtout en matière de sexe, qui fait toujours la fête et s’envoie en l’air constamment. C’est faux. On peut être gay et très fidèle et puis ce n’est pas ça qui représente qui je suis. Alors non je n’apprécie par particulièrement de me faire plotter en soirée par des filles juste parce-que je ne suis pas intéressé ou de les écouter raconter leur vie sexuelle car je ne suis pas psychologue. Je ne suis pas non plus amoureux de ma mère ni efféminé. Enfin bref, oubliez l’image que vous vous faites des gays. Les séries américaines ne sont pas trop représentatives. Pour ma part je ne suis pas coiffeur ou antiquaire. Je suis manager en grande distribution et j’ai une vie tout à fait ordinaire.
Bonjour et merci de m’avoir lu :)
C’est vrai que je pourrais rajouter un point sur le regard des autres qui change après le coming out, c’est … parfois déroutant … surtout avec les personnes de sexe opposé.
Bonjour pour apporter des infos supplémentaire à ton 5ème point sur la position de l’église face à l’homosexualité, voici un site que je vous partage.
Merci à vous.
http://www.devenirunenchrist.net/articlesitems.html
Bonjour et merci pour votre commentaire. J’ai modifié la destination du lien car il était “brisé”, j’espère avoir retrouvé la bonne page à partir du lien d’origine.
Concernant la rencontre parents-enfants (ce qui me semble également important dans le lien que vous mentionnez), j’ajoute qu’il existe d’autres associations, citons par exemple David et Jonathan pour les chrétiens, et les associations affiliées à PFLAG pour les familles laïques (en particulier Contact pour la France).
Je suis tout à fait d’accord avec vous, néanmoins prenez un peu de recul, à vous lire on pourrait penser que les homosexuels sont parfaits et exempts de tous reproches. Il existe de nombreux homosexuels abominables (Thierry PAULIN pour ne citer que lui, il y en a bien d’autres…)
Ça n’était évidemment pas l’objectif, je suis navré que vous l’ayez compris comme ça. Ceci dit, si vous voulez faire une liste de “mauvaises personnes” parmi les homosexuels, j’ai les numéros de quelques exs à vous passer. ;)
Pour en revenir à Sodome & Gomorrhe, aux références bibliques etc… Il faut bien se mettre en tête que l’ensemble de ces textes ont été créés pour des peuples qui, à l’époque, avaient besoin de lois et de références, de guides.
Les douze tribus d’Israël n’ont pas fondé un pays, après avoir quitté l’Egypte (entre le légendaire, le mythique, l’histoire et les confirmations des historiens et archéologues de tous poils, nous pouvons au moins dire qu’une partie de tout ceci est vrai ^^) sans avoir un minimum de lois et de discipline.
Cela nous ramène au bien pensant contre la passion.
Au bien contre le mal :)
Toute l’histoire du monde en somme.
Bien pensant versus passion = parents versus adolescents ou société versus ceux qui ne se plient pas aux règles ou société versus ceux qui ne sont pas comme les autres.
Ou encore : Rigidité, contrainte et tout ce que cela entraîne (angoisse, peur du lendemain, paranoïa etc..) contre l’amour, la liberté, l’échange libre, le partage.
Ce combat là a toujours existé et existera toujours.
Il n’y a pas à considérer ou voir, le mal là où il n’y en a pas. L’homosexualité est aussi normale et naturelle que l’hétérosexualité ou la bisexualité.
Très bon article, j’en ai beaucoup apprécié la lecture :) Merci de nous l’avoir fait partager.
Bonjour! J’ai lu l’article et il est très intéressant !
J’ai une question qui s’adresse aux homosexuels hommes, je voulais savoir si vous seriez en mesure de donner les différents éléments qui vous attire, plus souvent, chez les hommes?
Juste par curiosité!
Merci de vos réponses et m’excuse d’avance si celle si vous paraît outrancière.
À bientôt
Je pense qu’on peut demander aux femmes hétérosexuelles ce qu’elles aiment chez les hommes et qu’on obtiendra la même réponse. ;)
À mon avis il n’y a pas vraiment de règles universelles, les magazines gay montrent souvent des jeunes imberbes aux corps sculptés, mais il y en a d’autres qui préfèrent les poilus, ceux qui sont un peu enveloppés, ou même les hommes plus âgés. Certains regardent les fesses en premiers, d’autres le visage ou même la nuque. Il y en a qui “flashent” à l’odeur, à la manière d’embrasser ou de serrer contre soi, ou au son de la voix. Là encore, pas de règles universelles.
Je me permets juste une précision personnelle concernant la “taille du paquet” : je ne considère pas ça comme un critère particulièrement attirant et/ou important, contrairement à ce que pourraient imaginer les hétéros (culte du sexe : très peu pour moi). Personnellement je trouve même dommage que certains hommes soient “bloqués” dans une catégorie (tous leurs exs se ressemblent), ils ratent sans doute de belles rencontres. N’importe qui a le droit d’avoir ce “petit quelque chose” qui fait qu’on le trouve mignon. ;)
Enfin c’est juste mon avis, ça n’empêche pas d’en avoir d’autres. :)
Bonjour Mathieu,
Je suis tombé sur votre page par hasard en recherchant des articles sur les lois et pays anti-homosexuel et toutes leurs conséquences.
J’ai eu un réel plaisir à vous lire. Chouette de voir comment vous argumentez, défendez tout en finesse et humour. Il serait bénéfique pour la société d’avoir une majorité de “gens bien pensant” tel que vous. Sincèrement merci.
Bonjour
je suis très inquiet pour ma fille de 17 ans que je découvre aprés une année de souffrance (elle avait fait une dépression) qu’elle est homosexuelle; elle a une relation amoureuse avec une fille dans le même lycée, cette situation l’a préoccupe de ses études, elle est anxieuse, a perdu du poid et n’a pas réussi son bac; je veux qu’elle guérisse, qu’elle soit une fille normale et qu’elle réussise à ses études. (sachant que notre société rejete catégoriquement l’homosexualité)
Dites moi svp, comment je doit aider ma fille à s’en sortir? Sachant qu’elle est très renfermée sur elle même.
Je vous remercie d’avance pour votre collaboration.
Merci Mario pour les compliments, ça fait plaisir. :)
Nousou, merci pour votre commentaire, malheureusement je crains de ne pas être la bonne personne pour vous donner des conseils ou la marche à suivre. Je pense que vous pourrez trouver de meilleurs conseils et rencontrer des parents dans la même situation que vous sur des forums de discussion (par exemple : http://www.asso-contact.org/forum/viewforum.php?f=41 ; mais il y a beaucoup d’autres sites dédiés à ce sujet)
Déjà, je peux vous rassurer sur certains points :
Elle va guérir, puisqu’elle n’est pas malade. Il lui faudra certainement du temps pour trouver sa place dans la société, mais à quel ado ça n’arrive pas ? Votre rôle c’est de l’aider à assumer ses choix, à réussir ce qui lui tient à coeur, et à devenir une adulte accomplie. Pour ça, je pense que la première étape c’est d’abord de rétablir de dialogue, et si vous ne pouvez pas le faire seule c’est important de vous faire aider. Je suis sûr qu’il y a près de chez vous une association LGBT ou une antenne de SOS homophobie qui sera là pour vous accueillir et vous écouter. C’est vrai, les parents aussi ont besoin d’être entendus, c’est même le principal objectif de certaines associations comme Contact (ou PFLAG outre atlantique).
Votre fille se sent mal, mais son sentiment vis à vis de son homosexualité n’est peut-être pas la seule cause. Peut-être que ça se passe mal au lycée ou avec un membre de la famille, peut-être que votre situation familiale est particulière, peut-être qu’elle subit des remarques de ses camarades de classe, peut-être qu’elle a des déconvenues amoureuses ou qu’elle ne se sent pas bien dans sa formation actuelle. Il y a souvent plusieurs causes à une dépression. Je vous le dis parce que ça m’est arrivé. Dans les cas de dépression graves (cela semble être le cas : perte de poids et anxiété), n’hésitez pas non plus à faire appel à un médecin (en y allant avec elle, c’est elle qui est concernée), quitte à avoir un traitement léger pendant quelques mois, le temps de passer le cap (votre généraliste peut faire une prescriptions de ISRS de 4 mois renouvelables ; mais il faut une certaine rigueur dans la prise quotidienne et un arrêt progressif, si c’est vendu uniquement sur ordonnance c’est pour une bonne raison).
Vous êtes inquiète pour votre fille : vous voulez que je vous dise ce que je pense ? Vous êtes une mère formidable. Vous le dites vous-même : vous voulez l’aider. Essayez simplement de recommencer à vous parler, dites-lui qu’elle peut inviter sa copine à la maison, que vous aimeriez la rencontrer, demandez-lui comment ça s’est passé au lycée, emmenez-la en sortie une après-midi juste pour “faire une pause” ensemble (ça dépend évidemment de ses centres d’intérêt, mais cela peut être aussi simple que passer une après midi à balader dans les boutiques et manger une glace). Même si elle vous “jette” en vous disant que ce ne sont pas vos affaires, elle aura au moins compris que vous êtes ouvert à la discussion, insistez un peu mais pas trop, parlez-lui aussi de ce que vous ressentez.
Dans nos société occidentales (en France, en Suisse, en Belgique, au Canada), l’homosexualité, n’est pas (n’est plus) un frein à quoi que ce soit, même au bonheur. Bien sûr, on va peut-être se faire discret, on n’arrivera pas en entretien d’embauche en disant “bonjour je suis pédé”, il y a des cas grave de violences physique et morale sur les personnes homosexuelles, mais si vous savez comme c’est compliqué d’être une femme, alors vous savez certainement comme c’est compliqué d’être homo. Si par “notre société” vous sous-entendez “notre famille”, alors essayez de créer un environnement de confiance : même si vous ne le revendiquez pas publiquement, dites à votre fille que vous n’êtes pas d’accord avec cette situation, et que vous acceptez votre fille comme elle est : une voix suffit pour briser une certitude.
Enfin, je peux juste vous conseiller d’etre sincère. si ce que je vous ai conseillé de lui dire ne correspond pas à vos convictions, abstenez-vous et essayez de comprendre. Parlez lui de ce que vous ressentez et elle vous emboîtera peut-être le pas. Vous êtes une famille, et il est aussi important pour vous que pour elle de ne pas perdre ce lien.
Après avoir entendu et s’être laisser conditionné par la soi disant bonne pensée depuis l’enfance ça fait du bien une réflexion comme celle ci.
De plus c’est bien écrit et sans agressivité !!!!
je suis gay et je suis tatooeur rien avoir avec le notaire et le coiffeur
Bonjour, j’ai des doutes sur l’homosexualité de mon fils après avoir découvert des photos d’hommes, il est ado et j’aimerais savoir si je dois lui en parler sachant que lui n’en parle pas ?
Pourquoi vouloir unifier la religion et l’homosexualité ?
Ne devrait-on pas dans un premier temps prouver l’existence de dieu et que ce qui est écrit dans les bouquins restitue réellement sa volonté ?
Prenons l’homéopathie par exemple, avant de se poser la question de savoir comment ça fonctionne (et si l’eau a une mémoire XD ), il faudrait d’abord prouver lors d’études scientifiques qu’elle obtient de meilleurs résultats qu’un placébo (ce qui n’a toujours pas été prouvé je rappelle), c’est ici à peu près le même cas, avant de prouver que les religions de sont pas homophobes nous devrions dans un premier temps prouver que dieu existe et que les bouquins religieux ne sont pas l’invention de l’Homme !!
Et même dans le cas où Dieu existerait, pour qu’elle raison devrions-nous se plier à tout prix à ses exigences ? Nos patrons existent, ce n’est pas pour autant que nous les respectons toujours !
Bonjour,
@Moune :
Encore une fois, je ne pense pas être la bonne personne pour donner des conseils. Je pense cependant qu’il faut et qu’il suffit de s’assurer qu’il existe un climat de confiance propre au dialogue, et laisser la discussion venir lorsqu’il se sentira prêt (si jamais c’est effectivement le cas).
@Michel :
Je ne pense pas que le fait de savoir si dieu existe ou pas est important ici. Le fait est que des gens y croient, et que ça a un impact sur eux et ce qu’ils pensent, à partir de là il faut le prendre en compte, c’est tout.
Croire en dieu ou pas, c’est une conviction personnelle. Croire en des écritures (suivre des écrits saints ou des lois), ça a un impact sur ce que l’on s’autorise à faire ou à ne pas faire, et donc sur notre relation aux autres. Si on veut faire comprendre quelque chose à quelqu’un, il faut d’abord comprendre son point de vue.
Enfin, la religion est tellement ancrée dans nos modes de vie, nos habitudes, et notre manière de réagir à l’inconnu (et ceci depuis des millénaires), qu’exclure catégoriquement un argument sous prétexte que l’autre “se trompe et puis c’est tout” (l’un et l’autre s’excluant mutuellement sans possibilité de discuter), c’est s’enfermer dans un obscurantisme inverse, une sorte d’extrémisme athé.
Merci pour ces 20 choses à savoir à propos de l’homosexualité, je pense que c’est une très bonne initiative. En effet, c’est déplorable qu’autant de personnes aujourd’hui, qui sont ouvertes et bienveillantes vis-à-vis des personnes LGBT, puissent avoir des propos, des remarques ou des attitudes blessantes envers ces personnes, justement parce qu’il y a encore aujourd’hui une trop grande ignorance de ce que c’est d’être homosexuel(le).
Encore une fois, c’est très bien fait, et les fautes d’orthographe sont rarissimes!
J’aurais juste une réserve: dans le premier paragraphe, vous dites (à raison) que l’homosexualité n’est pas un choix, et utilisez à la place le mot “préférence”. Selon moi, le terme est un peu incorrect; je m’explique.
Quand j’entends “préférence”, je comprends (prenons l’exemple d’un homme gay), que cet homme aime les autres hommes, mais que, comme c’est juste une “préférence”, il peut aussi être attiré par les femmes.
Pour faire le parallèle avec les fraises, quand on dit “Je préfère les fraises (aux framboises).”, cela n’exclut pas d’aimer les framboises, mais indique juste que la personne aime mieux les fraises.
Encore merci pour ce que vous avez fait, sachez que je suis ouvert au débat concernant ce terme “préférence”!
J’ai exprimé récemment à mon fils(30 ans) le fait que j’avais connaissance de sa bi-sexualité, et que , non seulement , cela ne me posait pas de problème, mais que je trouvais qu’il avait de la chance… bien sûr , son attitude montre qu’il est gênè de ma connaissance de cette aspect de sa personnalité…en même temps, je considère qu’il doit y avoir une barrière hermétique ente la sexualité des parents et celle des enfants ,mais je me dis que, à 61 ans , je dois transmettre le message qu’ils sont tous aimés” avec leur personnalité propre”…
@msaoruiruiss :
Merci pour votre commentaire.
Concernant le mot « préférence », dans un sens, c’est vrai que le terme « préférence » n’est pas restrictif, il colle aussi bien pour les bixesuels que pour les homosexuels « exclusifs ». Il sous-entend aussi, en effet, que l’on peut choisir de « se faire violence » et « faire comme tout le monde ». Un peu comme « il faut souffrir pour être belle », à la différence qu’on ne dira sans doute jamais « il faut être malheureux pour avoir une famille ».
Et justement, il y a des gens qui acceptent de « se faire violence » et partagent leur vie avec une personne de sexe opposé, même si ce n’est pas leur nature profonde, juste pour avoir un sentiment de normalité. En ce sens, le terme « préférence » est effectivement approprié, puisque cela arrive, malheureusement.
À titre personnel, je pense que le modèle de Kinsley est assez juste. Quand on parle d’affection, on n’est jamais totalement d’un côté ou de l’autre, c’est une histoire de rencontres et « d’alchimie ». Si le sujet vous intéresse, il y existe aussi la grille de Klein.
Désolé pour les « s » qui manquent ou les « t » en trop. Je tape rapidement et le plus souvent ce sont des fautes de frappe : je connais la règle, mais je ne le remarque pas toujours au moment de la relecture.
Merci pour votre réponse rapide et pertinente.
J’ai pris beaucoup de plaisir à lire votre post, et ayant récemment fait mon coming-out, je me pose très souvent des questions sur mon homosexualité et l’orientation sexuelle en général. Et je me répète, mais c’est vraiment une chose indispensable que de clarifier les choses à propos de l’orientation sexuelle, et surtout d’oser discuter avec des personnes de confiance, sans tabou.
Et encore une fois, les fautes d’orthographe sont vraiment très rares, et ne gênent en rien la lecture, comme c’est souvent le cas sur Internet…
Et c’est sûr que le terme “préférence” est mille fois plus adapté que “choix”, car l’orientation sexuelle n’est en aucun cas une décision, un mode de vie…
L’homosexualité n’est pas naturel ! C’est bien beau de dire que 10% sur 90% sa ne peut pas conduire à ul’extinction des hommes mais quelques chose qui est naturelle seulement en minorité et non en majorité n’est enfin de compte pas naturel
Bonjour,
Naturel ou pas Naturel… Je n’avais vraiment pas envie d’argumenter là dessus, histoire d’élever le débat, mais si vous insistez :
https://fr.wiktionary.org/wiki/naturel :
En résumé :
Non car des rouquin peuvent continuer à vivre sans les autres c’est justement ce que j’expliquai quelques choses ne peut pas être naturels si il est naturel que en minorité. Les rouquins peuvent vivre et faire vivre leurs descendance sans l’aide d’autrui l’hommosexuelle non. On ne peut pas dire que cst naturel car si se serait une majorité l’homme disparaîtrait donc il ne peut pas être naturels si il est dépendant d’autrui. Un rouquin n’est dépendant de personnes pour fr survivre son espèce. Ce qui se trouve dans la nature n’est pas forcément produits par la nature je peux importer une maladie dans un pays et les gens de ceux pays se mettront à croire qu’il y a toujours eu cette maladie. chez eux. Dans ce cas il n’y a aucune raison de différencier l’homosexualité des relations frère soeur et fils mère père fille fille mère ect. Il faut différencier le bien du juste on ne peut pas tout justifier au nom de l’amour cst simplement pas raisonnable ni juste. Cst par amour justement qu’on fait les plus grosses erreurs. Comme on dit ” si adan aurait été homosexuels nous ne serions pas la pour en parler” accepte l’homosexualité cst accepte par la suite beaucoup de choses incense. Agir selon les désirs ce n’est pas être libres
Vous pouvez vous basé sur tte les définitions que vous voulez, les définitions sont établies par l’homme la logique elle elle est pure et quelques choses ne peut pas être naturels que dans certaines conditions sois elle est tout le temps soit elle est jamais
Bonjour,
J’ai repris les parties de votre raisonnement pour y répondre une par une :
C’est une interprétation de la naturalité qui m’échappe, peut-être que vous supposez qu’une condition absolue pour qu’une chose soit naturelle c’est qu’elle soit pérenne et auto-reproductive ?
Ça dépend à quelle échelle vous travaillez : est-ce que l’on peut supposer que l’homme en lui-même est naturel, que la planète en l’état est naturelle, et que donc toute chose produite par l’homme est naturelle puisqu’elle s’inscrit dans un cycle naturel : l’homme n’est pas venu tout seul, il est déjà le produit de la nature, donc ses produits sont des sous-produits.
Vous avez raison, la “naturalité” n’est pas un argument qui permet d’exclure les relations père/mère/fille, de plus cela existe dans la nature (les lions, par exemple). La question de la justice, de la morale, de ce qui est raisonnable ou non, ce sont des concepts différents, cela n’a rien à voir avec la naturalité, c’est plus en lien avec la normalité ou les conventions sociales.
Je passe sur l’argument religieux, car il est discutable. Les deux affirmations suivantes sont à priori votre avis personnel, et n’engagent que vous. Je ne comprends pas votre affirmation sur la liberté. Je ne la réfute pas, mais je n’en comprends pas le sens profond, c’est quoi être libre d’après vous ? Quel rapport en la liberté, le désir, et le sujet qui nous intéresse ?
Je pense, sans vouloir vous vexer ou paraître pédant, que vous n’avez jamais étudié les mathématiques à un haut niveau. Sans avoir la prétention d’être mieux placé pour en parler, je pense que la thèse populaire selon laquelle la logique est “pure”, est tout simplement fausse. En effet, vous pouvez facilement construire un raisonnement logique qui s’avère faux dans un système d’axiomes, et tout à fait valide dans un autre système d’axiomes. Les axiomes, ce que vous appelez la logique, c’est simplement des hypothèses sur la manière dont on va déduire les choses, et ce que l’on va accepter ou non au moment du raisonnement (commutativité, induction, équivalences et réversibilité, opérateurs, transformations, etc). Donc non justement, parfois c’est vrai, parfois c’est pas vrai, la limite se trouve dans le système que vous posez et vos hypothèses de départ. Pour en savoir plus… Vous posez justement un système avec une double équivalence, ce qui oblige à une exhaustivité des hypothèses de départ. En résumé, pour vous “A implique B donc B implique A”, ce n’est qu’avec un tel système que vous pouvez conclure que tout ce qui n’est pas déduit par les hypothèses est nécessairement faux.
Si vous restez dans la définition numéro 9, dans un système avec des hypothèses religieuses et des interprétations réalistes, alors oui, vous pourrez certainement démontrer que l’homosexualité n’est pas naturelle. Mais doit-elle dans ce cas être éradiquée ? Étudiée ? S’agit-t-il d’une “erreur dans le programme” comme le serait une mutation génétique ? Un outlier ? Ou s’agit-il d’une transformation en cours, dont le comportement va devenir majoritaire ? Si on suit le raisonnement réaliste sur la base d’hypothèses insuffisantes, la bipédie pourrait avoir été considérée comme non naturelle par les premiers hommes.
Sans avoir la prétention d’avoir réponse à toutes ces questions, je pense qu’il faut remettre les être humains au centre des débats, et arrêter de prétendre connaître la “loi universelle” qui devrait régir nos vies. La seule question : est-ce que cela fait du tort à quelqu’un ? Non ? Alors, pourquoi pas.
La question n’est pas de savoir si cela fait du tord à quelqu’un. La question est de savoir si c’est naturel ou pas, chacun est libre de faire ce qu’il veut cependant il y a une différence entre l’ouverture d’esprit et accepter tout et n’importe quoi. Le problème enfaite est que vous considérez l’homme comme étant un animal or c’est faux sur quoi ou sur qui vous basé vous ? darwin ? L’exemple d’adan n’est pas ma pensé c’ est juste pour illustrer le fait que si l’homosexualité est naturel notre évolution n’a eu lieu que grâce au hasard puisque sa aurait pu être des homosexuels mais le hasard n’existe pas.pour moi la liberté c’est la réalisation de son être l’obéissance à la loi moral ou à dieu cela dépend pour un croyant où non, je ne parlerai pas de l’existence de dieu c’est un autre débat. L’amour ne justifie pas tout ce n’est pas parce que deux hommes s’ aiment que cela est bien sous prétexte que tout le monde a le droit à l’amour la question n’est pas là, la question est est ce que cela est bien où naturelle. Ce que l’homme produits n’est pas forcément naturel et considéré l’homme comme un animal le conduirait à sa perte. ( pour dire que l’homme n’est pas un animal j’appuie aussi sur dieu qui est un autre débat ) et je persiste à dire que l’homosexualité si elle est naturel ne peut être dependante des hétéros dans la mesure où se sont les hétéros qui permet à l’homosexualité d’exister. En suivant votre argument pourquoi ne militez vous pas pour le droit à l’inceste, la pédophilie, le meurtre, l’esclavage ? La logique n’est pas pure seulement si la vérité absolue n’existe pas et la vérité c’est dieu je pourrais revenir sur dieu si vous voulez. La logique est pure il ne faut pas confondre la logique avec ce qui nous paraît logique, c’est parce que une chose nous paraît logique qu’on pense qu’elle est vrai mais en réalité elle n’est pas logique. Je ne prétend pas connaître les lois universelle le seul constat que je fais c’est que les homosexuels ne peuvent pas survivre eux même. Les seuls hommes que je connaisse ne pouvant pas préserver leurs espèces sont les homosexuels et les hommes atteint de maladie grave bizarrement. Si c’est quelque chose de naturel pourquoi sont il dépendant de nous ? La nature crée des espèces qui s’éteignent des leurs arriver à cause de problèmes de reproduction ? Non. Imaginons que les hommes serait tous homosexuels considériez sa disparition comme quelque chose de naturel ?
Je respecte votre pensée ainsi que celle de ceux qui pensent comme vous mais il ne faut pas confondre l’ouverture d’esprit et la folie des hommes. Nous pouvons accepter tout et n’importe quoi par “ouverture d’esprit” et par “logique” comme vous me l’avez expliqué. Nous avons un esprit une âme ou une conscience qu’il nous faut assumer et maîtriser pour ne pas nous perdre. En aucun cas je parle de religion.
Bonsoir. Moi personellement.. Je m’en contrefiche qu’il y ait des homosexuels\bisexuels ! Ça ne m’intéresse pas pour faire simple. J’ai un avis assez neutre et mitigé dessus. S’ils s’aiment, OK, c’est pas mon problème, tant mieux pour eux. J’avoue que je n’aime pas ce genre de petites gueguerre…. Et le harcèlement, c’est pas les homosexuels qui sont les plus touchés, hein. Je n’ai pas les chiffres exacts mais je peux affirmer que c’est faux. Ce qui m’énerve, c’est juste que les gens croient toujours que ce sont des “victimes” alors qu’il y en très bien qui sont complétement stupides. Je suis pas contre… Ni pour ! Ensuite j’aime pas le fait qu’on puisse même plus avoir un avis minimum hétéro, qu’on doit fermer sa bouche quand y’a des homosexuels ou bisexuels dans les parages. J’en ai fait l’expérience et je dois dire que c’est assez agaçant qu’on vous prenne pour un gros homophobe alors que vous n’avez rien dit de tel. À croire qu’on ne peut même plus avoir un avis sur l’homosexualité sans être traité de partout d’homophobe. Il faut arrêter de chercher l’homophobie où il y en a pas ! Les cas d’isolation, ça ne touche pas que les homosexuels ! Ça touche tous personnes susceptibles que ça les touche. Je suis en revanche assez d’accord avec toi sur le fait qu’il ne faut surtout PAS se baser sur des stéréotypes. Au revoir.
@Batosaï :
Vous : « En suivant votre argument pourquoi ne militez vous pas pour le droit à l’inceste, la pédophilie, le meurtre, l’esclavage »
Moi au commentaire précédent : « La seule question : est-ce que cela fait du tort à quelqu’un ? »
Je ne suis pas non plus militant, c’est simplement et strictement mon avis, comme indiqué au début de l’article.
Pour le reste, je pense avoir déroulé ce qui est nécessaire pour répondre au propos, ça serait une redite (définition de “naturel”, point de vue global, suppositions théologiques, méthodes de conclusion, etc).
Il y a plusieurs sous-entendus d’intelligence design dans votre propos comme “la nature crée”, ou la distinction entre l’animal et l’homme tout en voulant rester accroché à une distinction entre des choses qui seraient “naturelles” et d’autres non, ou à un ordre préétabli. La conscience, l’éthique, la morale, l’épistémologie : on élargit encore le débat, sans doute un peu trop pour ne pas perdre tout le monde.
@Une jeune fille passant par là :
Il y a plusieurs éléments dans votre propos que je ne retrouve pas, ou du moins que je n’ai pas souhaité formuler dans mon article, par exemple la victimisation exclusive, l’exclusion de tout débat, ou la recherche permanente d’aggressions supposées, le débat “pour” et “contre”, la “guerre des sexualitées”, etc. Cependant, je pense comprendre ce dont vous parlez lorsque vous évoquez ces jugements hâtifs de personnes vous considérant comme “homophobe” juste parce que l’on a lancé une remarque qui s’avère après coup déplacée, et je comprends la frustration que cela doit être de ne pas réussir à sortir d’une case où l’on vous a si promptement placée. Je vous confirme, la bêtise n’est pas une qualité exclusivement hétérosexuelle. Pour ma part je pense que l’on doit se méfier de tous les extrémismes, y compris les excès inverse ; mais c’est difficile de ne pas tomber dans le piège.
Je suis complètement d’accord avec le fait que l’on a le droit d’avoir un avis différent, de ne pas avoir d’avoir d’avis, ou que l’on ai la possibilité de tout simplement ne pas se sentir concerné. Je pense aussi que ça n’est pas un débat “pour ou contre”, parce que dans les deux cas c’est absurde. Est-ce que “pour” ça veut dire accepter avoir des amis et collègues de travail homos ou est-ce que c’est accepter avoir une expérience homo même si cela nous révulse, juste sous prétexte que “on est pas homophobe” ? Est-ce que “contre” c’est refuser de regarder du porno gay ou est-ce que c’est refuser que telle personne vive sa différence au point de l’assassiner ? Malheureusement, c’est souvent de cette manière que l’on nous présente les choses.
À titre d’exemple, je n’étais pas d’accord lorsque l’on a qualifié le rappeur Orelsan d’homophobe à cause de certaines paroles de ses chansons (par exemple Changement et Suicide Social), pour moi ça fait partie de la chanson et du travail de création, il y a un contexte et il y a une écriture intelligente derrière. Par contre, je ne suis absolument pas convaincu lorsque l’on met en résonnance les propos ultra-violents et assumés des membres du groupe Sexxion d’Assaut avec les excuses en carton qu’ils ont donné quelques mois plus tard.
Merci pour votre réponse, c’est vrai que je ne me sens pas BEAUCOUP concernée, mais… Un peu quand même. Ça me faire rappelle qu’il y a un homosexuel dans mon école… Et quand il a dit ça… C’était comme si il avait changé d’identité, mais bon, ça a fait un gros blanc, ensuite on a fait “Ok, tu viens jouer au foot” ? Il était content parce qu’on l’a pas lapidé pour son orientation. Mais bon, je m’égare. Moi je lutte plutôt contre le sexisme et le racisme. Parce que des meurtres sexistes ou racistes, il y en a malheureusement pleins.
À “Une jeune fille passant par là.”
Il faut comprendre ce garçon dans ton école qui avait l’air soulagé que vous ne l’ayer pas “lapider”, puisque ça peut être difficile parfois. J’avais “peur” de le dire à mes amis aussi, j’ai une amie (avant que je lui dise) qui avait dis un jour: “J’ai vu hier deux filles qui se sont embrasser…j’ai trouver ça degoutant !” Comment vouliez-vous que je lui dise sens avoir peur de sa réaction ? Je connais une autre personne (qui est entre autre un ami) auquel je sais que je ne lui dirai pas tout de suite, puisqu’un jour il m’a dis “À moi je déteste les homos !!!”
Je trouve sympa que tu sois encore son ami après qu’il te l’ai dis.
À “Mathieu”
Je vous remercie et vous dis que je suis d’accord avec vous sur plein de choses. Donc…merci.
Bonjour,
j’aimerais avoir l’avis de quelqu’un sur l’histoire que je suis en train de vivre…
Ma compagne vient d’avoir 40 ans et est tombée amoureuse d’une de ses collègues de travail (elle travaille dans un milieu quasiment exclusivement composé de femmes). Nous avons deux enfants en bas âge (ils sont encore à l’école primaire). Nous allons nous séparer.
Jusque là rien de choquant pour moi car je me suis toujours défini comme quelqu’un de tolérant à ce niveau là… d’ailleurs je me suis toujours demandé pourquoi on devait faire une loi spéciale pour permettre aux couples homosexuels de se marier ? la question n’aurait même pas du se poser (tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits…).
Sauf que… ma femme a malheureusement perdu sa mère il y a quelques années (en 2011) et ce fut un événement très traumatisant pour elle car les relations qu’elles avaient étaient extrêmement fusionnelles.
Depuis, j’ai appris certaines choses sur cette collègue. Des choses que j’ai même entendu de sa propre bouche et cela ne me plaît pas du tout :
1) Celle-ci a commencé à lui faire des avances depuis maintenant bien longtemps (septembre 2013 pour être plus précis) en lui faisant notamment toutes sortes de compliments (“putain t’es trop bonne aujourd’hui !”), et en lui disant, par exemple, qu’elle avait rêvé qu’elle lui roulait une pelle…
2) Elle a commencé à lui faire plein de petits cadeaux… des dons d’habits pour nos enfants… un lit pour le grand pour emménager dans la maison que nous venons d’acheter…
3) Elle a quasiment “guidé” nos pas lors de nos dernières vacances par sms interposés : il fallait aller là où elle nous disait d’aller, il fallait manger dans les resto qu’elle nous recommandait, il fallait que je prenne ma compagne en photo dans la même posture qu’elle dans les lieux qu’elle avait déjà visités…
4) J’ai appris qu’elle organisait des ventes de godemichets dans des espèces de réunions tupperware chez elle… et que cela fait longtemps qu’elle a la réputation d’être bissexuelle et “bien branchée cul”…
5) Elle n’hésite pas à “foutre des pains dans la gueule” à des hommes qu’elle a invité à ses propres soirées (jusqu’à, je cite : “les faire saigner de la bouche”)…
6) Il est déjà arrivé que son mari fasse un barbecue les fesses à l’air devant tous ses amis…
7) Elle n’hésite pas à sauter à poil avec tous ses amis dans une piscine pour ensuite ne chercher ses habits que “le lendemain matin dans les fourrés” (je précise qu’elle a, elle aussi, plus de 40 ans)…
8) Elle a déjà “roulé une pelle à une fille devant sa propre fille” : (“Maman qu’est ce que tu fais ?”).
9) Enfin, elle s’est patiemment appliqué à détruire tout ce que je pouvais représenter pour ma femme en me faisant passer pour un véritable connard à ses yeux. Car malheureusement quand ma compagne a perdu sa mère elle n’a plus eu de confidente et elle a commencé à se confier à cette collègue, (notamment sur bien des aspects de notre vie privée).
Cette longue liste d’événement m’inquiète beaucoup. Toutefois, je me pose la question suivante : “peut-on devenir lesbienne simplement par influence d’une personnalité très forte, narcissique, voire perverse, à la suite d’un traumatisme affectif ?” Je sais que plus d’une femme sur deux nourrit parfois des fantasmes lesbiens, sans pour autant passer à l’acte et comme je l’ai dit en guise d’introduction ce n’est pas le fait que ma femme soit devenue lesbienne qui me gêne mais plutôt la personnalité de cette collègue qui, je crois, a complètement lobotomisé ma compagne au point que celle-ci fait même passer nos enfants au second plan de ses priorités… j’ai donc très peur pour son avenir car je me dit que lorsqu’elle va descendre de son petit nuage elle risque de déchanter et d’avoir des pensées suicidaires… comme elle en a déjà eu dans le passé (lorsqu’on s’est connu il y a 15 ans par exemple).
Aussi, j’aimerais avoir l’avis de quelqu’un à ce sujet. La réponse à la question que je me pose nourrira sans doute le débat des échanges qui ont lieu ici.
Merci d’avance.
Alcyone.
@Alcyone :
Pour ma part, je pense que l’influence que peut exercer un pervers narcissique, qui s’engouffre dans la brèche d’un vide émotionnel, n’a rien à voir avec une sexualité “permanente”, même si la sexualité peut évoluer avec l’âge ou au fil des expériences. Peut-être que votre femme a des tendances lesbiennes, peut-être est-elle bisexuelle, mais peut être pas du tout. Elle est peut-être simplement en recherche de repères ou à un tournant de sa vie (40 ans).
De l’attitude à adopter, je suis très mal placé pour donner des conseils alors je vais m’en tenir au minimum : je vous dirais simplement de rester à l’écoute et d’essayer de déconstruire un par un les mensonges que votre femme a pu entendre, tout en essayant de trouver ce qui manque dans votre relation (a-t-elle simplement envie de nouvelles expériences ?), et si possible essayer d’introduire un “tiers de confiance”. Il faut arriver à briser la relation binaire qui s’est créé (la collègue contre vous), et dans laquelle votre femme s’est faite enfermée. Cette troisième personne peut être un professionnel de santé (un psy), ou un ami commun, neutre et bienveillant : peut-être a-t-elle “simplement” besoin d’un suivi pour quelques mois pour arriver à faire son deuil, et retrouver un équilibre émotionnel ? Vous pouvez aussi engager cette démarche à deux (thérapie de couple).
Revendiquer l'homosexualité, c'est comme militer pour avoir le doit de coucher avec une femme. Pourtant le droit d'être hétéro ne se cite pas, c'est naturel.
Celui qui crie quelque chose qui tente de pousser autrui à lui reconnaitre ce qui lui revient de droit est profondément et inconsciemment tourmenté en son âme par l'injuste de sa cause.
Ce n'est pas une maladie, c'est un problème de mentalité sordide, plus basse que celle d'une bête. pas pour féliciter cette mentalité, mais pour la décrier.
Les propos ainsi tenus ne sont pas homophobes. dire homophobie, c'est d'abord considérer l'homosexualité comme un fait réel et important. Pour moi, ce n'est en rien le cas.
L'être humain cherche juste à être heureux, l'appel à la tolérance, c'est pour les lâches. Aucune solution ne sera vraiment satisfaisante pour personne. CHERCHEZ PREMIÈREMENT LE ROYAUME ET LA JUSTICE DE DIEU ET TOUT LE RESTE VOUS SERA DONNE PAR DESSUS.
Vous dites :
Je vous retourne votre propre remarque, ça en serait drôle si c'était fait exprès.
Et faites attention, avec ceci :
Vous êtes à la limite du blasphème (« aimes ton prochain comme toi même » ça vous dit quelque chose ?).
A vous écouter tout va bien dans le meilleur des mondes et on ferme les yeux sur toutes les "croyances" et stéréotypes entendus sur les homos. Je suis homo et je peux affirmer que certaines choses sont hélas vraies: notamment les relations sexuelles à outrance et l'infidélité. Les homos sont des consommateurs acharnés de sex rapide et la tendresse/affection est rare chez eux (encore une fois je suis gay, j'ai 38 ans).
Je suis plutôt d'accord avec tout ce que tu dis dans cet article,mais hélas je ne comprendrai jamais comment ça se fait que certains soient attirés par le même sexe qu'eux,ça montre qu'ils se plaçent différement vis à vis d'autrui je pense.Moi-même si j'étais un mec,je crois que j'irais avec une femme,car je ne pourrais pas supporter d'être avec quelqu'un qui a le même corps que moi.Pas de découverte,pas de surprise.Les gays et les lesbiennes doivent surement partager une certaine préférence de vie.
@seby :
Oui, j'en connais aussi qui sont compulsivement infidèles et qui papillonnent (pour parler joliment), mais même si une partie colle au stéréotype (le stéréotype a bien une part de vérité), l'exact inverse existe aussi. J'ai l'impression que l'infidélité est plus directe et plus assumée pour les homos ; et à contrario peut-être que les clubs libertains pour hétéros sont plus discrets, peut-être que certains maris qui trompent leur femme ne la quitteront jamais et le cacheront à leur entourage, je pense que c'est plus une histoire d'image que renvoient les couples qu'une moins forte proportion des hommes infidèles chez les hétéros. Je reste convaincu que dans la nature profonde des relations, il n'y a finalement pas de différence, juste peut-être plus d'opportunités.
Ajoutons aussi les bisexuels qu'on compte souvent comme homos alors qu'ils sont en fait autant hétéros qu'homos.
@lelama
Je ne sais pas si tu as eu l'occasion d'avoir beaucoup d'expériences, mais je peux te garantir qu'il y a beaucoup de différences entre les hommes. Ils ne font pas tous le même métier, n'ont pas eu la même éducation, pas eu les mêmes expériences, ils n'ont pas tous les mêmes goûts, pas tous la même apparence, pas tous le même style de vie, pas les mêmes fantasmes ; et même si c'est à priori foutu à peu près pareil, quelque chose qui en fera grimper un au rideau sera peut être passablement agaçant pour un autre.
Ce que je veux dire c'est que la différence et l'enrichissement mutuel d'une rencontre amoureuse ne se limite pas à une simple différence physiologique, même entre un homme et une femme, et qu'il y a tellement de combinaisons possibles qu'il serait abusif de déduire que les homos sont à la recherche d'un même style de vie sur la base d'une similarité "sexuelle" (physiologique). D'autant que certains hommes hétéros sont à la recherche d'un même style de vie à chaque nouvelle rencontre (par exemple certains hommes hétéros préfèrent les blondes, et tous leurs exs se ressemblent ; il en va de même pour certains homos mais pas tous).
On pourrait aussi retourner l'argument, et ne pas comprendre comment deux êtres aussi différents que l'homme et la femme arrivent à s'entendre et s'accoupler, ne partageant finalement pas énormément de choses (mars, vénus ?).
T'es 20 arguments sur l'homosexualité ne tienne plus la route à partir du moment où tu choisis la voie de la facilité en ne voulant pas débattre sur le fait que l'homosexualité soit naturelle ou non. Cela montre ta mauvaise fois, le refus inconscients dont tu fait preuve et dont tout les gens qui sont d'accord avec l'homosexualité font preuve. La question n'est pas de savoir si l'homo est différent de l'hétéro bien sûr que non ce sont tout les deux des hommes. En revanche dire si c'est naturel ou pas doit être poser et cette question ne devrait pas passé à côté pour je ne sais qu'elle raison infondées. A ne pas confondre ouverture d'esprit et decadence de la pensée. Un être ouvert d'esprit ne doit pas être laxiste pour se donner une bonne image.
"On pourrait aussi retourner l'argument, et ne pas comprendre comment deux êtres aussi différents que l'homme et la femme arrivent à s'entendre et s'accoupler, ne partageant finalement pas énormément de choses (mars, vénus ?)." Ne retournons pas ce qui n'est pas retournable c'est illogique nous pouvons tenir des heures en retournant tout les arguments qui sont établis à l'égard des homosexuels mais il faut être honnête 2 minutes cette argument ne tient pas la route. ( à moins d'être de mauvaise foi)
Naturalité : cf commentaire #29 . je pensais que les gens lisaient les commentaires avant de commenter...
Mauvaise foi : si on peut retourner un argument et qu'il est encore valide, alors c'est qu'il était invalide au départ (Sophisme). Nous sommes donc du même avis : l'argument original était invalide (à moins d'expliquer en quoi l'argument inverse que j'ai donné est faux, sans utiliser l'argument d'autorité "c'est illogique").
Un homme avec un homme, moralement c'est dur. C'est le progrès, c'est le très grand progrès.
Detrompez vous j'ai lu le commentaire, l'homosexualité n'est pas naturel les arguments sont pour certains erroné et ne remet pas en cause la question de est ce naturel ou non. Bâclé un débat avec des définitions fausses ou hors contexte ne rend pas la chose vrai. En réalité avec ce genre de logique nous tombons dans la denaturalisation de l'homme et la décadence à outrance. Je demande à ceux qui défendent l'homosexualité qu'ils défendent les relations frère soeur père fille polygamie meutre pédophilie car toute est question de définition n'est ce pas ?
Je ne sais pas si mon msg à était envoyer donc je répète :
Rassurez vous j'ai lu votre commentaire sur la naturalité un commentaire qui ne m'a pas sembler d'une réelle pertinence c'est ce qui m'a poussé à relancer le débat dont vous voulez faire croire qu'il n'a pas lieu d'être. le sujet serait selon vous stupide de remettre en cause cela.
Juste une question pourquoi n'accepter vous pas la pédophilie l'inceste la polygamie le meurtre ? Après tout, tout n'est qu'une question de définition ?
Je suis d'accord avec le commentaire 41. La phrase "l'appel à la tolérance est pour les lâches" n'est pas un blasphème puisque tolérance est synonyme de laxisme et de décadence aujourd'hui. La tolérance aujourd'hui c'est déresponsabiliser l'homme, le rendre capricieux et augmenter son taux de mauvaise foi pour mieux le deconstruire
Comme je n'ai pas le temps de répondre aux trolls qui continuent de faire le tour de l'article sans apporter grand chose de nouveau ou même de réfléchir aux multiples sens des mots qu'ils utilisent, je ferme les commentaires ici, même si c'est dommage.
L'article a bientôt trois ans, il n'a pas connu d'intérêt particulier durant ses premières années d'existence, et cette sorte d'insistance soudaine de certains commentaires à vouloir appuyer une thèse moraliste et/ou religieuse me fatigue. Je suis désormais convaincu que ceux qui ont encore les arguments du 19e siècle ne méritent pas mon attention. Si vous voulez émettre votre avis sans écouter celui des autres, écrivez un article ou hurlez votre ire réactionnaire sur les réseaux sociaux, les commentaires de cet article ne sont pas un espace dédié à ça.
J'ai revu The Imitation Game récemment. Ce genre de discours moraliste, culpabilisant, et faussement scientiste était parfaitement ancré dans les moeurs au début du siècle dernier. Retournez-y, merci.
Addendum.
bjr,
Voilà j'ai la quarantaine. a 15 ans, un homme m'a fait consommer du cannabis, m a fait des attouchements
j'y ai pris du plaisr.
Mais le probleme c'est que juste après j'ai eu des regrets.
Je suis tomber plusieurs fois tomber amoureux de filles. sans concretiser. car je me bloque et je suis toujours puceau.
Je n'ai aucune attirance pour les hommes sauf de l'amitie
Soit je suis un homo refouler ou un hetero qui a peur de la 1ere fois avec une fille.
Je souhaiterai rajouter un témoignage, j'ai réteirer ces expériences avec des inconnus, toujours sous l'effet de drogue. mans sans aller jusqu'au rapport complet
Et, en plus mon médecin généraliste, que je connais depuis 20 ans m' a préciser que ma nature profonde était l'homosexualité.
Qu'en pensez vous
Merci de votre réponse
Bonjour,
D'abord je ne suis pas psychanalyste, je n'ai pas la prétention à vous apporter une réponse définitive sur votre situation, qui à mon avis mérite d'être ouverte plus en détail avec un professionnel, et pas nécessairement avec votre médecin généraliste (justement parce qu'il vous connaît depuis longtemps et a peut-être déjà une opinion sur vous, vous avez sans doute besoin d'un regard neuf sur la question, qui plus est par un professionnel qui est habilité à traiter les troubles anxieux - en l'occurrence un psychanalyste).
Ensuite, je pense (sans prétention), par rapport à votre question, que "ça n'a rien à voir". Être abusé sous l'action d'une drogue, avec un désir conscient ou non, avec ou sans plaisir, cela n'a rien à voir avec une expérience sincère et motivée par une attirance mutuelle envers une personne, qu'elle soit de même sexe ou non.
Ce que j'essaie de vous dire c'est que des hétérosexuels qui, au détour d'une soirée sous cannabis ou GHB ou simplement de l'alcool, font des choses inhabituelles et apprécient sur l'instant, c'est d'une part fréquent, et d'autre part, cela ne remet pas en cause leur nature profonde ou leur attirance précédente. C'est ce que certains appellent un "accident de soirée", et en pratique c'est un viol. Dans votre cas, c'est même un viol sur mineur.
Se sentir coupable d'avoir apprécié, c'est normal. Se sentir désorienté dans ses convictions, surtout à l'âge des faits, c'est normal. Se sentir bloqué face à une situation que le cerveau identifie comme similaire en réaction au traumatisme du viol, c'est aussi normal.
C'est pour ça que le meilleur conseil que je peux vous donner, c'est prendre les choses en main avec un praticien qui va vous aider à explorer et reconstruire la personne que vous êtes pour vous aider à avancer, parce que vous avez besoin d'en parler pour vous libérer de vos doutes et de vos peurs. Peut être que c'est aussi la porte d'entrée vers d'autres choses, et que la vraie raison se trouve ailleurs, mais il faut marcher sur le chemin pour en découvrir les intersections.
J'ajoute que j'ai toujours trouvé "imbécile" le concept de virginité, "faire rentrer un tuyau dans un trou" ne fait pas de vous quelqu'un de différent. Ce n'est pas une étape, ce n'est pas un trophée, c'est bêtement de la plomberie. Ce qui compte ce sont les moments et les expériences passées ensemble, avec ou sans sexe. Et croyez-moi, certaines femmes mariées de 40 ans ont parfois beaucoup moins d'expérience que d'autres femmes "modernes" qui ont 20 ans aujourd'hui.
Nonobstant ce qui précède, et faisant abstraction des faits précités, il existe des tas de gens qui ne rentrent pas dans les codes d'une société "hyper-sexualisée", et qui se définissent selon leurs propres critères. On peut citer les asexuels, entre autres. J'ai lu il y a un certain temps un billet de blog (en anglais mais avec des dessins) sur la question que j'ai trouvé assez juste : http://alphabetsoupcomic.tumblr.com/post/147664145558/pages-52-53-54-55-and-56-all-at-once
En espérant avoir pu répondre à votre question,
Mathieu.