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dimanche 9 février 2014

Comprendre la « théorie du genre » en 5 points


By Kenji-Baptiste OIKAWA (Own work) [GFDL or CC-BY-SA-3.0-2.5-2.0-1.0], via Wikimedia Commons

La « théorie du genre » est au cœur du débat public depuis quelques temps. Au point qu’il y a quelques jours, la loi famille a été avortée (c’est le cas de le dire !) sous la pression des mouvements réactionnaires.

Chaque fois que j’entends parler de la théorie du genre à la télévision, je n’arrive pas à comprendre pourquoi personne ne se lève pour dire « non, attendez, on va vous expliquer ». Comme toujours, on parle de choses que l’on ne connaît pas, et les personnalités politiques sont toujours d’accord avec celui qui crie le plus fort.

Donc puisque vous êtes arrivé jusqu’ici, restez un peu, je vais vous expliquer.

En fin d’article, vous trouverez quelques liens détaillant des opinions opposées, pour vous aider à construire votre propre opinion.

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dimanche 24 novembre 2013

Gérer le turnover dans les structures associatives

Au départ, je voulais faire un billet sur le blog des développeurs du BDE Saint Jérôme parlant de la motivation. Et puis, je me suis dit que c’était un peu hors contexte, puisque je ne participe que d’assez loin ce qu’il se passe là bas.

Et puis je me suis dit aussi que la motivation c’était un problème finalement assez général, qu’au fond la motivation n’était pas un problème mais un moyen.

Le problème dans les associations, finalement, c’est le turnover.

Introduction

Le turnover, c’est ce que l’on appelle aussi la « passation » : de nouvelles personnes arrivent, et remplacent les personnes qui partent. Il peut y avoir un délai durant lequel les personnes qui ne sont pas encore parties forment les nouvelles venues, il peut y avoir des « piliers de comptoir » qui s’assurent de la cohérence  des rotations, mais globalement, les associations sont toutes confrontées à un moment de leur vie au départ d’un membre qui « emporte le savoir » avec lui.

Quelles sont les solutions ? Peut-on éviter que les gens partent ? Comment s’assurer que les nouveaux arrivants continuent de participer à l’enrichissement (non financier) de l’association, tout en conservant son esprit d’origine ?

Voici quelques pistes.

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jeudi 21 novembre 2013

À propos de l'altérité sexuelle

Comme je ne me sens vraiment pas bien depuis quatre jours, c’est le moment de faire un billet complet sur l’altérité. Quelle altérité au fait ? L’altérité sexuelle. Celle dont on parle quand on essaie de justifier que « si les pédés ils sont pas comme nous c’est qu’ils l’ont bien cherché ».

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lundi 24 juin 2013

Habemus Matrimonium

Je sais, je suis en retard. J’aurais dût faire ce billet avant, mais des gens plus doués que moi s’en sont chargés durant les débats pour l’ouverture du mariage à tous les citoyens, donc je me suis abstenu. Je tenais quand même à y aller de mon petit commentaire, histoire de ne pas laisser ce billet non écrit dans ma liste de mes regrets (il vaut mieux des remords que des regrets, paraît-il).

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jeudi 20 mai 2010

Je suis un mercenaire

Je suis un mercenaire.

Quand j’étais petit je pensais que le métier d’informaticien était le plus beau métier du monde : On reste assit à réfléchir à des problèmes passionnants, et on est payé pour résoudre ces problèmes.

Le rêve de gosse se heurte bien sûr toujours à la réalité, mais qu’arrive-t-il lorsque l’on se rend compte que l’on est en train d’ébranler ses illusions ? J’ai l’impression de devenir un mercenaire, j’apprends à mieux coder, plus vite, plus efficacement, j’apprends à résoudre des problèmes de plus en plus complexes, et là il se crée comme un vide. C’est un sentiment qui m’arrive de régulièrement, un trop plein. Un trop plein de tout ce que j’ai appris et qui finalement en devient trop banal, il n’y a plus de plaisir à apprendre, je deviens un simple exécuteur des idées des autres. Je traduis les volontés des autres en réalité, je suis devenu un mercenaire. Un automate au service des gens qui m’emploient, exécutant de la production de code comme certains abattent des arbres, je ne suis plus maître de mes créations, j’ai perdu le côté artistique et le plaisir de réaliser un code qui se rapproche du meilleur code possible pour le problème. Plus vite, mieux, moins cher, en tant que mercenaire du code il faut être efficace, on n’a pas le temps de penser à tout, alors il y a des bugs mais ce n’est pas grave, je suis aussi payé pour les corriger, et pour en introduire d’autres. Comme une course effrénée à l’ajout de code plutôt qu’à son raffinement et à sa perfection.

Il y a vraiment des jours où je me demande si je pourrais être un informaticien toute ma vie.

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